Au sein de l’Académie de l’opéra les élèves et étudiants acquièrent une large vision du monde de l’opéra et du ballet, grâce à une approche équilibrée combinant qualité d’enseignement et pédagogie ludique. L’enfant devient acteur, danseur, chanteur, puis créateur des décors et costumes. Le monde fantastique de l’opéra s’ouvre à lui !
En 1986, la cantatrice Nicole Buloze crée sous l’impulsion et l’insistance de sa fille Sophie, une école d’opéra pour professionels à Genève. L’Espace Scénique Opéra, l’Esope et l’Esopéra deviennent très vite une plateforme idéale pour développer le talent de jeunes chanteurs lyriques, dont certains sont aujourd’hui professionnels.
Nicole Buloze, aujourd’hui disparue, mena une carrière internationale aux côtés des maîtres de l’art lyrique ; Gabriel Bacquier, José Van Dam, Editha Gruberova, Neil Schicoff, Elisabeth Connell, Dame Janet Baker, Tatiana Troyanos, Jose Carreras, Charles Mackeras etc.
Egalement danseuse étoile, chorégraphe et maître de ballet, elle consacra tous les instants de sa vie, à cette quête de la perfection du geste scénique et du geste vocal. Au zénith de sa carrière son voeux le plus ardent fût, alors, de transmettre. Ainsi ouvre-t-elle cette école d’opéra, dont le but est d’offrir aux jeunes chanteurs une formation complète : cours de danse, de théâtre, d’escrime ancienne, d’improvisation, de mimes et masques, de maquillages scéniques, d’interprétation musicale et scénique.
La formation pour chanteurs lyriques est, alors, très largement inspiré par la méthode de barre-à-terre qu’elle avait, elle-même, reçue de Boris Kniaseff. Sur cette base, Nicole Buloze et sa fille Sophie créent une méthode de pose de voix et de développement de la voix.
En décembre 1993, la Compagnie Lyrique fut fondée à Genève par des artistes lyriques genevois.
La première production fut le « Gloria Sepharadica » du compositeur genevois Claude Yvoire, dont la Compagnie Lyrique produisit l’enregistrèrent sur CD, placé sous la direction du compositeur. Par la suite, la Compagnie alterna oeuvres du grand répertoire telles que « Don Juan » et les « Noces de Figaro », et oeuvres moins connues qu’il eût été dommage de laisser sombrer dans l’oubli. L’opéra italien n’est pas en reste avec notamment des opéras de Rossini comme La Scala di Sera et II Signor Brushino.